vendredi 20 avril 2007

Démocratiquement correct

A quel moment se termine le démocratiquement correct ? A quel moment le démocratiquement incorrect prend-t-il le pas?
Pour moi, voter entre plusieurs candidats pour le soutenir, lui et ces idées, est démocratiquement correct. Voter pour un candidat parce que l'on ne veut pas que d'autres passent est démocratiquement incorrect.
Suivez mon regard...
21 mars 2002. Pour des raisons diverses et variés, Jospin rate son coups, et Le Pen passe au second tour. C'est là que Chirac reste au pouvoir, avec la bénédiction du peuple. Les leçons à en tirer? En voila quelques unes :
  • Aller voter, quelque soit le temps qu'il fait dehors
  • Le vote blanc ne veux rien dire
  • Ne pas voter pour les petits partis qui grignoteront leurs voix sur les plus grand
Bref. Conclusion. Il faut voter 22 avril 2007. Ca, c'est démocratiquement correct.
Ensuite, pour qui voter?
La démocratie, telle que je l'entend, permet de choisir une personne qui, parmis toute celles qui se sont présentée, serait la plus compétente pour diriger et ce, en fonction d'idéaux qui nous sont proches (prennez le temps de relire cette phrase : les plus observateurs auront remarqué que ce n'est pas une définition...).
Donc, techniquement parlant, le fait de ne pas devoir choisir un petit candidat est déja démocratiquement incorrect...

Ensuite, regardons nos candidats.
  • Un nain hargneux (allias M. Sarkozy, cf l'expression d'une amie). Pas vraiment connu pour sa diplomatie, ni nationnale, ni internationnale. Sa patience laisse à désirer et son désir de pouvoir transparait à chacun de ces mots (d'ailleurs, il l'a déja reconnu plus ou moins reconnu à mi-voix). On pourrait aussi discuter des opinions génétiques du personnages.
    Mais bon, il faut le reconnaitre, M. Sarkozy est un orateur particulièrement doué et, désolé si cela choque, mais, plaisant à écouter.
  • Une dame dont le charisme, la capacité à rassembler et ces bourdes internationales laissent reveur. Sans parler de son aptitude soporiphique qui n'a rien à envier à certain professeurs. Quant à ces idées, je sortirais ce lieux comun que je trouve tellement vrai : à trop vouloir plair au plus grand nombre, on n'arrive à pas grand chose.
    Mais, il faut bien le reconaitre. Mme Royal à su se démarquer des mastodontes de son parti qui essayaient de la descendre. Aidée ou non par les média, elle est arrivée là où elle est !
  • Un homme qui parie sur la technique de l'homme saoul. Vous savez, cet adversaire qui tangue à droite, puis à gauche, et qui, au final vous balance un upercut parce que vous l'avez sous estimé. Le fait est que, M. Bayrou aura un mal fou à gouverner au milieu d'un ram dam de politiciens qui veulent à la fois avoir du pouvoir et le défendre, et ceux, sans avoir de soutien réels. Sans parler de son charisme, pas forcément plus marquant que celui de Mme Royal !
  • Enfin, M. Le Pen. Enemis politique n°1.
Bref, voila où nous en sommes réduit. Après discussion avec pas mal de personnes, je sais que je suis pas le seule à penser la même chose. On est OBLIGE de voté et CONTRE le Pen. Des mots qui, pour moi, sont démocratiquement incorrect. Et dire qu'il y en a qui ce sont battus pour que l'on ai ce droit ! Voila que, sans que l'on comprenne réellement pourquoi, on se retrouve dans cette situation plus qu'ironique. Comment en est-on arrivé là?