vendredi 23 septembre 2005

Prof par passion

J'ai décidé de faire ce post se matin, durant le cour de bioinformatique. J'avais déjà fait exactement la même matière l'année dernière donc, vu que c'était la même chose, je ne pouvait m'empêcher de comparer le cour du prof avec celui que j'avais eu l'année dernière: Mr Hazout.
Déjà je trouvais se prof excellent car il savait expliqué. En première année déjà je l'appréciait en cours de statistiques (mais, j'avais pas envi d'aller en cour car... heu, voila ^^) et là, c'était encore mieux. Il expliquait facilement des trucs qui auraient pu paraître compliqué, expliquait des équations presque de façon intuitives et faisait comprendre sans difficulté la logique des mécanismes biologiques étudiés. En fait, il semblait mettre un point d'honneur à ce que l'on comprenne le pourquoi du comment.

Bref, je trouvais se prof vraiment très bon, si ce n'est l'un des meilleurs profs que j'ai jamais eu à la fac. Mais, aujourd'hui, en voyant un autre prof enseigner la même chose, j'ai soudainement compris à quel point Mr Hazout était exceptionnel. Il savait vraiment enseigner et qu'il donnait l'envie de stimuler ces neurones, de les mettre en ébullitions pour comprendre ce qu'il dit. Ce n'était pas seulement la matière qui était intéressante, il la rendait presque vivante.
Il m'a fallut plusieurs moi et un professeur prendre sa place pour comprendre çà. En tout cas, j'aimerais rendre hommage à ce prof qui restera parmis les meilleurs que j'ai connus. Vous êtes partis trop tôt, et si un jour j'ai à enseigner, j'aimerais vous prendre comme model.

jeudi 22 septembre 2005

Tu fumes, moi non plus

John saisi un paquet de cigarette de ça poche, des malboros, avant de demander:
- Je peux?
- Je t'en prit; j'ai des actions, dit Satan.

Constantine (le film)





Ce post est dédié à tout les fumeurs, et spécialement mon père et Nathalie. Tout deux ont arrété de fumer il y a plusieurs mois et ont reprit récement (presque en même temps). Bien sur, ils disent qu'ils ont de bonne raisons (ce qui n'est pas faux), mais, moi je pense que on arrète vraiment de fumer que s'il n'y a plus de raisons suffisante pour reprendre... Sinon, on a juste fait une pause, plus ou moins longue... D'un autre coté, c'est façile pour moi de dire ça vu que je fume pas.

J'aimerais adresser un message à tout les fumeurs qui lisent ce blog. Je ne vais pas vous sortir de message disant que vous pourrissez votre santé, que vous détruisez vos poumons, etc... vous êtes suffisament au courant et le moins qu'on puissent dire, c'est que au moins, vous ne vous cachez pas la vérité en face (n'est-ce pas?). Seulement, il y a une vérité que même si vous avez conscience, je ne puis m'empecher de crié. Que vous gachez votre santé, ca passe. Mais, que vous gachez celle qui sont à coté de vous, autants vos amis que les gens que vous connaissez pas et qui sont juste à coté de vous sur le banc de la RATP, ca passe moins ! Ca fait mal de fumer alors qu'on a jamais touché une cigarette, d'être un tabagiste passif ! Alors, pensé à vous intoxiquer tout seul la prochaine fois, ou au moins, demandez nous si ca nous gène...

lundi 12 septembre 2005

Une mauvaise expérience...

Voici un post que j'aurai du publier depuis longtemps. Il s'agit d'une expérience personnelle que j'ai vécu cet été: Infopresse. C'est The Job... à ne pas faire. Enfin, vous vous en rendrez compte par vous même ! Mais, sachez qu'à la suite de se job, je vois différemment les types qui distribuent des prospectus devant la fac... Je précise pour qu'on comprenne mieux: on était payé à la commission, pas de fixe...




- Içi, y'a une entreprise on dirait.

- Tu veux essayer?

- Bof, mouais, allons-y.

Ding Dong ! (Ah, le petit plaisir de la sonnette ! le seul que j'ai trouvé à se job !). Y'a personne? Ah si, des pas...

- Oui? C'est pour...

- Bonjour ! Infopresse, vous connaissez? Non? Bien, en fait, on vient de la part des éditeurs de presse auprès des professionnels pour leurs proposer des titres de presses à tarif réduit: on propose jusqu'a 75% de réduction sur des magasines et des quotidiens. Donc, vou...

- Ah, mais je suis désolé, mais, la personne qui s'occupe de ca n'est pas là.

- Elle revient quand?(faire semblant que ca nous interesse...)

- En septembre.(non, sans blague...)

- En septembre? oki, on repassera alors (j'aurai arrété depuis longtemps). Mais, sinon, vous même, vous lisez quoi en général?

- Ah bas vous savez, moi je lis rien du tout ! (jsuis sur que derrière la porte y'a un exemplaire de Closer qui traine; de toute facon, on l'a pas dans le catalogue...).

- Mais, si, vous lisez bien quelque chose ! (sortir le catalogue). Un quotidien? un magasine d'actualité... (surtout, tourner les pages) Regardez, on vous propose News Week à plus de 75% de réduction. Vous lisez bien un petit féminin, Marie Claire?

- Non, pas du tout (c'est fou le nombre de femme qui ne lise jamais Marie-Claire).Vous avez Closer? (là, on sert les dents, on se calme, on se détend, on ne lui lance pas le catalogue au visage, c'est mauvais pour l'image de la boite...).

- Non, mais par contre, on a Voici qui est tout aussi interessant...

- Ah, non, moi c'est Closer !

- Oui, bien sur. Mais, vous comprenez, on vous propose que des réductions qui peuvent vous être avantageuses (on ne fait ca que pour vous, rien que pour votre bien être, pas parce que ca nous rapporte rien sinon...).

- Vous avez des enfants? (pure question réthorique, j'espère...). Parce qu'on a aussi tout une gamme qui va de 6 mois à 16 ans !

- Non. Pas marrié (grand soulagement de la communauté masculine). Mais, non, je lis rien du tout. Désolé. Peut-être une prochaine fois. J'ai jamais le temps de toute façon. Entre mon job et les enfants ... (comment dire: "je te prend pour une pomme" en finesse)

- Oki, c'est pas grave. Au revoir ! (toujours garder le sourrir, toujours).

- Bon courage !(Je... vais... la... tuer !!!!).


S'en suit alors un silence, pendant une dizaine de minute. C'était juste la dixième entreprise de l'immeuble. Inutil de se parler. De toute façon, on en a pas envie. Et puis, on sait ce que pense l'autre, ce que ressent l'autre. Le découragement. Au début, c'était: "allez courage, la prochaine c'est la bonne, c'était pas une bonne entreprise, on l'a mal fait, ...". Maintenant, on préfere ne plus chercher à se donner du courage. Alors on descend les marches jusqu'au RDC. Et, on continue le trottoir, jusqu'au prochain immeuble et on regarde s'il y a des entreprises. Oui, il y en a plein. Cool. Autant de crampe en perspective! On monte au dernier étage parce qu'il est plus simple de se prendre des crampes en descendant que de se prendre une crampe, monter un étage, se prendre une nouvelle crampe, monter,.... On monte dans l'ascenseur qui est juste assez grand pour nous laisser rentrer tout les deux en se serrant. Dans d'autre circonstance, le fait que je sois dans cette ascensseur avec une fille aussi jolie aurait été plus... interessant, mais là, on y pense même pas. Arrivé au dernier étage, on c'est toujours pas dit un mot. Aucun de nous deux n'en a envie. Non pas qu'on discute pas entre nous ou qu'on a pas de discussion, mais, y'a des moments où les paroles n'ont pas leurs places. De toute façon, on aurait dit quoi? Dans nos tête, on voyait juste les portes qui défilaient, les echecs qui continueraient, les "bon courages" qui enfonçaient et le découragement qui s'accumulait.
Tiens, une entreprise d'assurance. On sonne.

jeudi 8 septembre 2005

Last days...


Cindy Lauper - True Colors

Que ferais-je si on m'appenais que je mourrais dans un mois?

C'est une question plutôt dur à répondre, vous en conviendrez ! lol.


C'est avec SySSy qu'on c'est posé cette question. Mon premier réflexe fut de penser que je ferais tout ce que je n'ai pas pu faire jusque là: sauter à l'élastique et parachute, voyager à travers le monde, et d'autres choses dont je ne parlerais pas içi ;-). Comme ca, à la fin, je me dirais que j'ai pas de regret de pas avoir vécu des trucs aussi géniaux.


Pourtant, rapidement, je me suis aperçu que je ne ferais rien de spécial. Je continuerais le cour de ma vie comme elle est. En fait, ce que je regretterais réellement de n'avoir pas vécu ne ce vit pas en un jour, ni même en un mois. Cela se vit en ayant une vie normale, ou du moins pas celle de quelqu'un qui va mourir bientôt, pour une longue période. Et, puisque je n'aurai pas l'occasion de le vivre maintenant, j'aurai de toute façon des regrets.


Alors, pour répondre à la question, je dirais que j'irais à la fac. Je suivrais pas forcément les cours (ou peut-être que si). A midi, je déjeunerais avec mes amis, comme à l'accoutumée. Le soir, je rentrerais avec eux. En fait, j'essayerais de passer plus de temps avec mes amis et ma famille.


Vers les derniers jours, je pense que j'irais en Touraine, chez ma grand-mère. Je prendrais une chaise longue que j'installerais dans la cour, devant la grange, en plein milieu d'une campagne qui s'éttend à perte de vue. Les champs de blé, de maïs ou de tournesol,... Là, je lirais des livres toute la journée. Ce sera des livres que j'ai déjà lu et dont je suis sur qu'ils me plairont. Des gros livres, comme les Chroniques de Krondor ou le Secret de Ji. Juste à coté de la chaise, il y aura un poste radio qui diffusera du Norah Jones, Dido, Jewel et d'autres chansons du même genre.
De temps en temps, j'irais dans les champs et je contemplerais ces paysages que j'affectionne tant. J'irais faire des balades avec mon oncle dans les bois ou j'irais voir les voisins pour prendre l'apéro avec eux et discuter de tout et de rien. Le soir, alors que le soleil commencera à décliner, je jouerais au freesbee tout seul (s'il y a suffisamment de vent) ou avec mon père. A la nuit tombée, j'irais contempler les étoiles dans un ciel magnifiquement clair.


Voila ! En y réfléchissant, je pense que si j'apprenais une telle nouvelle, ma vie serait finie à l'instant où on me le dirait. Après tout, je n'aurai rien à attendre de l'avenir.
Alors, autant passer un dernier moment agréable et finir sa vie comme on a toujours rêvé de la vivre :-).



Réponse de SySSy: 1 mois...

dimanche 4 septembre 2005

4 jours

4 jours. C'est le temps qu'ils ont attendu avant d'avoir des secours. 4 jours, c'est aussi le temps qu'a mis l'armée pour arriver sur les lieux.

La catastrophe naturelle qui c'est abattue il y a quelques jours aux Etats-Unis est entrain de tourner à la catastrophe humanitaire, mais aussi morale. Il a fallut 4 jours aux secours pour venir en aide aux rescapés de Katrina. Et encore, tous ne sont pas encore arrivé. L'armée à ce que j'ai compris, n'est arrivé que tout juste arrivée. En attendant que la situation s'améliore, les "réfugiés" sont entassés dans un stade. Et, entassé est le mot juste. (Ah oui, le mot réfugié aussi est le mot juste: c'est comme ça qu'ils sont perçus, ce qui est étrange puisqu'on parle de personnes à l'intérieur de leur propre pays...).




Un jour. C'est le temps qu'on eu les habitants pour évacuer. C'est largement suffisant. Mais, pour partir, faut de l'argent. Et, tout ceux qui en avaient sont partis. Le reste des personnes ont fait face à ce qu'ils croyaient au début être un simple ouragan. Maintenant, ils sont dans ce stade, entassé, en attendant les secours, les soins, les vivres. L'eau potable manque, et avec elle risque d'apparaître les risques d'épidémie.

Mince, on parle des Etats-Unis là ! Pour moi, une telle situation n'était pas possible, en deux temps trois mouvements, il y aurait des ponts aériens, l'acheminement de vivre et d’eau potable. Des tentes auraient été plantées pour abriter les rescapés, des hôpitaux et des cinémas diffusant Mr & Mme Smith ! Une logistique aurait immédiatement mis en place à tel point qu'il n'y aurait même pas de queue pour commander un truc dans la tante "self-service" ! Enfin, vous voyez ce que je veux dire ! J'étais loin de m'imaginer que pour catastrophe décrite par le président américain comme "la plus importante de l'histoire de l'humanité", on se retrouve face à une aide aussi... peu réactive que pour le Tsunami...



Mais, peut-être que cette histoire prend un autre tournant quand on se rend compte que dans ce stade, et ben, il y a surtout des noirs et des mexicains, cad les communautés les plus pauvres. La majorité des blancs (qui en général sont les plus riches et en général uniquement: je ne suis pas du genre à rejeté la faute sur une couleur de peau) on eut les moyens de fuir. Faut-il vraiment faire le rapprochement avec les secours qui tardent à venir? Est-ce que pour elle, l'urgence est moindre puisqu'il ne s'agirait pas de WASP (White Anglo-Saxon Protestant)? Bon, ptet que j'exagère un peu...

Honnêtement, j'ai du mal à comprendre ce qui se passe. Comment l'armée américaine peut mettre 4 jours à intervenir dans son propre pays? En général, lorsqu'il y a une catastrophe, l'aide international réagit au quart de tour, quelque soit le lieu dans le monde.. ! Je ne sais pas quoi penser de tout ça. La tentation d'être révolté est grande. Mais, pour être révolté, il faut comprendre ce qui se passe, ainsi que comprendre le pourquoi du comment !
 La tentation de dire "c'est parce que ce sont des afro-américains et des mexicains qu'ils mettent du temps à réagir" est tout aussi grande. Mais, la région est sous le feu des projecteurs, et le moindre événements est retransmis à la télévision: autant dire que mal réagir est une mauvaise publicité ! Alors, ...
Doit-on penser que les USA sont un pays qui ne se soucie guerre des victimes? Doit-on réellement penser qu'ils sont incapables de prendre soins d'eux même?




Lien vers le même sujet: Shoot to kill (2)


samedi 3 septembre 2005

Rentrée desorganisée !

Et oui, c'est la rentrée ! Les lycées et collegiens ont reprit le chemin de l'ecole ! Nouveaux profs, nouvel emploi du temps, nouvelles affaires scolaires, nouveaux fringues, etc... Juste une petit conseil: ne prennez pas de bonne résolutions, c'est mal commencer l'année!

 

Sinon, ma rentrée est dans quelques semaines. Dans deux semaines. Peut-être. A l'administration, ils savent même pas eux même ! Et oui, s'il y a bien une chose que je regrette du lycée, ce serait l'organisation ! Au moins, à cet époque là, les profs vous mettaient pas un control dans un jour où vous avez TP obligatoire! Et puis, rarement un prof reportait un control un mois plus tard...

Pour vous dire l'organisation:
Il y a un phénomène connu chez les étudiants, c'est de s'appercevoir qu'on a un exam dans une semaine et qu'on a toujours pas révisé. Il y a un phénomène qui de temps en temps arrive à la fac: savoir qu'on est à trois jours des exams et que le sujet n'a toujours pas été fait!

Bon, j'exagère un peu, c'est. N'empeche, la fac, c'est vraiment le système D... ! (mais, c'est tellement mieux comme ca!)